Pour assurer la sécurité, la France prévoit d’utiliser la vidéosurveillance algorithmique, qui suscite des préoccupations parmi certaines associations en raison de craintes de faciès. Cependant, le préfet Nuñez, intervenant sur France INTER insiste sur le fait que cette technologie se focalisera sur la détection des comportements suspects.
« Il n’y a pas de reconnaissance faciale, la loi nous l’interdit, il y’a simplement une utilisation de la vidéoprotection pour détecter des choses anormales, par exemple un mouvement de foule en sens inverse du sens normal de circulation, la pénétrati*n des individus dans des zones interdites.’’
La sécurité sera renforcée avec la mobilisation de 30 000 à 45 000 agents des forces de l’ordre, ce qui constitue un effort sans précédent. De plus, la capacité d’accueil pour les spectateurs lors de la cérémonie d’ouverture a été fixée à 326 000 personnes, dont 222 000 munis de billets gratuits, et ce, pour des raisons « techniques et de sécurité », précise-t-il, « on travaille par rapport à des règles de sécurité du public, des foules et on ne dépasse pas trois personnes par mètre carré ».
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« Les cyberattaques seront une mena*e forte, mais nous pouvons faire confiance à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ».
Laurent Nuñez , répondant aux questions de France INFO le mercredi 6 mars dernier, assure que la circulation pendant les Jeux sera réglementée, avec certaines zones nécessitant des laissez-passer pour y accéder. La cérémonie d’ouverture, en particulier, entraînera des perturbations de la circulation, mais des dispositions seront prises pour minimiser l’impact sur la vie quotidienne des Parisiens.
Un laisser passer pour circuler dans la capitale ? très probable selon Nuñez
Le préfet explique :
« Il y aura des zones où on ne rentrera que si on va assister à une compétition, et puis autour, on a instauré des périmètres de circulation motorisée. Dans ces zones, assez limitées, il faudra obtenir une dérogation [pour y circuler], parce qu’on est riverain, parce qu’on y travaille, parce qu’on est médecin et on doit soigner… ».
Cependant pour toutes ces dérogations, il faudra s’inscrire sur une plateforme en ligne et fournir les justificatifs nécessaires pour avoir le laisser-passer obligatoire. Laurent Nuñez, justifie la quantité et les lourdeurs des enquête et des contrôles.
« C’est notre responsabilité, on doit s’assurer qu’il n’y a pas de risque d’attent*t terr*riste ».