Est-ce le moment d’acheter à Paris ? Les meilleures acquisitions se font sur des marchés en crise. C’est aussi le moment où les acheteurs se font rares. Il y a de la place, en ce moment, pour réaliser de belles opérations immobilières.
L’année 2023 s’est inscrite dans une dynamique de contraction du marché de l’immobilier parisien et francilien, montrant une baisse significative de l’activité dans le secteur. Entre septembre et novembre 2023, seules 31 910 transactions ont été enregistrées en Île-de-France, marquant une baisse de 30 % soit 13 840 ventes de moins par rapport à la même période de l’année précédente où 45 750 ventes avaient été enregistrées. Cette baisse du volume des ventes est d’autant plus remarquable qu’elle représente une diminution de 25 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.
Cette période de faible activité est principalement due à la dégradation de la solvabilité des ménages, malgré des signaux légèrement positifs de la part des institutions bancaires et des baisses de prix observées sur le marché. Ces ajustements tarifaires, bien que généralisés, ne parviennent pas à compenser l’effet dissuasif de la hausse du taux du crédit immobilier, contribuant à maintenir le marché dans un état de léthargie.
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L’accès au financement pourrait redynamiser le marche
L’accès au crédit immobilier est l’un des facteurs les plus influents sur les performances du marché immobilier. La baisse des taux en début d’année, plus précoce que les baisses saisonnières habituellement observées au printemps, témoignent des efforts des établissements bancaires pour redynamiser un marché marqué par l’atonie de la demande.
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Cette stratégie est nécessaire face à la dégradation de la solvabilité des ménages. Le nombre de prêts accordés a rebondi en janvier 2024, avec une augmentation de 16,5 % du nombre de prêts accordés par rapport à décembre 2023. Ce regain d’activité, bien que prometteur, annonce une reprise lente et hésitante.
Les Jeux Olympiques pourraient changer la donnée
À l’approche des Jeux Olympiques 2024, les projections concernant le marché immobilier parisien oscillent entre optimisme et prudence. Le marché immobilier parisien traverse une crise marquée par une baisse des prix de 5,5 % sur un an, sous l’effet conjugué de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, plongeant le prix moyen sous le seuil de 10 000 € le m². La Seine-Saint-Denis apparaît comme le principal bénéficiaire de cet événement mondial, anticipant une augmentation significative de la valeur grâce aux investissements et aux infrastructures dédiés aux Jeux olympiques.
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Les exemples de Londres et de Sydney, où les Jeux olympiques ont entraîné une hausse significative des prix de l’immobilier, permettent d’espérer une répétition pour Paris, même si la ville doit naviguer dans un contexte unique de crises multiples. Les Jeux olympiques pourraient attirer une nouvelle vague d’acheteurs étrangers, potentiellement intéressés par des biens situés dans des quartiers prestigieux. Néanmoins, l’effet des Jeux olympiques sur le marché parisien reste incertain.
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