Préparez-vous à être stupéfaits ! Ragnar Le Breton, l’humoriste au franc-parler qui fait trembler les réseaux sociaux, débarque sur Fort Boyard ce 24 août. Mais qui se cache réellement derrière cette barbe de viking et ces blagues musclées ? De son passé de basketteur à ses déboires avec Instagram, en passant par sa vie de famille insoupçonnée, plongez dans l’univers déjanté de cet artiste hors-norme. Attention, ce que vous allez découvrir pourrait bien bouleverser toutes vos certitudes !
Résumé :
- Ragnar Le Breton, de son vrai nom Matthias Quiviger, participe à Fort Boyard
- L’humoriste a un passé tumultueux, entre basket et commerce de luxe
- Son compte Instagram a été bloqué 17 mois pour violence
- Il se lance dans le MMA et accumule les projets cinéma
- Papa de deux enfants, il vit en Normandie loin de l’agitation parisienne
Qui aurait cru qu’un jour, les téléspectateurs de France 2 verraient débarquer sur leur écran le sulfureux Ragnar Le Breton dans l’émission mythique Fort Boyard ?
C’est pourtant bien ce qui va se produire ce 24 août, promettant aux fans de l’émission un épisode pour le moins explosif. Mais au-delà de cette apparition télé, c’est tout le parcours de cet artiste atypique qui intrigue et fascine. De son enfance mouvementée à son succès fulgurant sur les réseaux sociaux, en passant par ses multiples reconversions, Ragnar Le Breton, alias Matthias Quiviger, ne cesse de surprendre. Prêts à découvrir les multiples facettes de cet ovni du paysage humoristique français ?
De Matthias Quiviger à Ragnar Le Breton
Une jeunesse mouvementée entre déménagements et basket
Né le 8 décembre 1989 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, Matthias Quiviger n’a pas connu une enfance des plus stables. Fruit du divorce de ses parents, le jeune homme a vécu une véritable odyssée à travers la France, enchaînant pas moins de 14 déménagements. Un nomadisme forcé qui aurait pu le déstabiliser, mais qui a sans doute forgé son caractère hors du commun.
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C’est dans le sport que le jeune Matthias trouve d’abord sa voie. À 17 ans, il devient basketteur semi-pro dans le club de l’Andrézieux-Bouthéon Loire Sud. Une carrière prometteuse qui aurait pu le mener loin, si la passion pour la comédie ne s’était pas emparée de lui. « Je faisais beaucoup de conneries, mais j’étais doué pour le basket. J’aurais sans doute pu faire beaucoup mieux si j’avais eu la même passion que j’ai découverte pour la comédie« , confie-t-il avec une pointe de regret au Parisien.
La naissance de Ragnar : quand l’humour rencontre la violence
Après un détour par le monde du luxe, Matthias Quiviger décide de se lancer corps et âme dans la comédie. En 2017, il intègre le prestigieux Laboratoire de l’acteur d’Hélène Zidi. C’est là que naît véritablement Ragnar Le Breton, un personnage inspiré de ses origines bretonnes et de son physique imposant. « Je suis de Saint-Pol-de-Léon. J’ai de la famille là-bas, mes tontons et tatas, grands-parents… Des vrais de vrais. J’y ai passé toutes mes vacances quand j’étais plus jeune, et j’y ai même fait un an de scolarité », explique-t-il à Actu.fr.
Mais c’est en 2021 que Ragnar trouve véritablement sa marque de fabrique avec la création du personnage de Michel Venum, un prof de sport beauf adepte des « grosses gifles ». Un personnage qui fait mouche sur les réseaux sociaux, mais qui lui vaut aussi son lot de problèmes. Son compte Instagram est bloqué pendant 17 mois pour « violence » et « propos choquants ». Une censure qui ne fait qu’attiser la curiosité du public et propulser Ragnar vers une notoriété encore plus grande.
L’ascension fulgurante d’un personnage controversé
Des réseaux sociaux au grand écran : le parcours atypique de Ragnar
Le succès de Ragnar Le Breton sur les réseaux sociaux est tout simplement phénoménal. Avec près de 200 000 abonnés sur YouTube et pas moins d’un million de followers sur Instagram, l’humoriste a su créer une véritable communauté autour de son personnage. « Au début, c’était juste pour me marrer avec les potes. Un jour j’ai posté une vidéo sur Instagram. J’avais 14 ou 15 000 followers. J’ai rouvert l’application trois jours plus tard, j’en avais 300 000. Je me suis pris au jeu, j’ai reçu de l’amour des gens », raconte-t-il, encore étonné par cette ascension fulgurante.
Mais Ragnar ne compte pas s’arrêter aux frontières du web. Depuis 2018, il multiplie les apparitions au cinéma, décrochant des rôles secondaires dans des films comme « Le Flic de Belleville » de Rachid Bouchareb, « Le Grand Cirque » de Booder, ou encore « Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu » de Guillaume Canet. Il s’aventure également du côté des plateformes de streaming, avec des rôles dans des productions Amazon Prime Video comme « Un stupéfiant Noël » aux côtés d’Eric Judor.
Un humour qui dérange : entre succès populaire et censure
L’humour de Ragnar Le Breton ne fait pas l’unanimité, loin de là. Son personnage de Michel Venum, adepte des « grosses gifles » et des blagues potaches, lui a valu d’être censuré sur Instagram pendant 17 mois. Une situation que l’humoriste commente avec sa verve habituelle : « C’est une époque de petites quéquettes, trop de choses sont tabous, les gens se prennent trop la tête. En France, on se focalise sur de faux problèmes alors qu’on a un super pays. La pensée, la création et l’humour sont castrés ».
Malgré ces controverses, ou peut-être grâce à elles, Ragnar continue son ascension. En 2022, il présente son premier one-man-show intitulé « Heusss ». Un spectacle qui surprend son public : « Je parle de ma vie, un peu à la manière d’une pièce de théâtre. Les spectateurs sont surpris du contenu. Beaucoup s’attendent à un spectacle d’abrutis, mais il y a un peu de profondeur, je défends ce qui me tient à cœur : la mixité, les religions, les beaufs, la Bretagne, le sport… »
Au-delà du personnage : la vie secrète de Matthias Quiviger
Une carrière sportive inattendue : du basket au MMA
Si le grand public connaît surtout Ragnar Le Breton pour son humour musclé, peu savent que derrière le personnage se cache un véritable athlète. Après sa carrière de basketteur semi-pro, Matthias Quiviger s’est lancé dans une nouvelle aventure sportive : le MMA (Mixed Martial Arts).
En 2022, il fait ses débuts dans cette discipline exigeante. Son premier combat a lieu à Bâle, en Suisse, début 2023. Malheureusement, cette première expérience se solde par une défaite face à Xavier Lessou. Loin de se décourager, Ragnar prévoit un second match au Dôme de Paris quelques mois plus tard. Malheureusement, son adversaire Daniel Lentie déclare forfait pour blessure deux jours avant le combat. Un contretemps qui ne fait que renforcer la détermination de l’humoriste à poursuivre dans cette voie.
Père de famille et Normand d’adoption : l’autre visage de Ragnar
Derrière l’image du beauf violent qu’il cultive sur scène, Matthias Quiviger cache une vie de famille bien rangée qui pourrait en surprendre plus d’un. Marié depuis 2008 à une aide-soignante d’Evreux, il est l’heureux papa de deux enfants, âgés de 9 et 2 ans. Une situation qui crée parfois des situations cocasses : « J’ai deux enfants mais ils ne peuvent pas regarder mes vidéos actuellement. Même mes spectacles sont plutôt interdits aux moins de 18 ans », confie-t-il à Ouest France. »
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Autre surprise : contrairement à ce que son personnage pourrait laisser penser, Ragnar Le Breton n’habite ni à Paris, ni en Bretagne, mais… en Normandie ! Un choix qui peut sembler étonnant, mais qu’il justifie avec humour : « Je sais que ça ne plaira pas aux Bretons, mais j’adore les Normands. Paris, je ne peux pas y vivre par contre. C’est une ville qui peut rendre fou. C’est agressif, on n’y prend pas le temps de rire, d’échanger avec les autres ».
Cette vie loin des paillettes parisiennes lui permet de garder les pieds sur terre et de puiser l’inspiration pour ses sketchs dans la vie quotidienne. Une double vie qui fait tout le sel du personnage de Ragnar Le Breton : derrière le beauf violent se cache un père de famille attentionné, un sportif accompli et un observateur avisé de notre société.
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