Un député de La France Insoumise a vécu une soirée mouvementée dans le métro parisien. Pris en flagrant délit d’achat de produits stupéfiants, l’élu de 34 ans va devoir s’expliquer devant la justice. Les détails de cette affaire qui secoue l’Assemblée Nationale.
Résumé :
- Un député LFI a été interpellé en pleine transaction de stupéfiants dans le métro parisien
- L’élu a été trouvé en possession de produits prisée dans les milieux festifs
- L’affaire implique un vendeur mineur déjà connu des services de police
- Des poursuites judiciaires sont engagées contre le député
C’est une scène qui n’est pas passée inaperçue dans les couloirs du métro parisien. Vendredi dernier, les policiers en patrouille à la station Lamarck-Caulaincourt, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ont assisté à une transaction pour le moins inhabituelle. D’un côté, un jeune vendeur de stupéfiants. De l’autre, un acheteur qui s’est révélé être Andy Kerbrat, député La France Insoumise de Loire-Atlantique.
L’affaire aurait pu être une banale interpellation pour achat de produit si elle n’impliquait pas un représentant de la nation. Cette histoire rocambolesque met en lumière non seulement les pratiques de certains élus, mais aussi la présence grandissante des produits de synthèse dans la capitale.
Les circonstances de l’interpellation
Ce vendredi soir, rien ne distinguait Andy Kerbrat des autres usagers du métro parisien. Pourtant, son comportement sur le quai de la station Lamarck-Caulaincourt a attiré l’attention des forces de l’ordre. Les policiers, habitués à repérer ce genre de transaction, ont rapidement identifié un échange suspect entre deux individus.
La suite s’est déroulée comme dans n’importe quelle interpellation pour stupéfiants. Les agents ont procédé au contrôle des deux personnes impliquées dans ce qui ressemblait fort à un « deal ». La fouille a confirmé leurs soupçons : sur l’acheteur, ils ont découvert 1,35 gramme de 3-MMC, un produit de synthèse particulièrement prisée dans les milieux festifs parisiens.
Le profil des personnes impliquées
C’est au moment de l’identification que la situation a pris une tournure inattendue. L’acheteur n’était autre qu’Andy Kerbrat, député de Loire-Atlantique âgé de 34 ans. Face aux évidences, l’élu n’a pas cherché à nier les faits et les a immédiatement reconnus.
De l’autre côté de cette transaction, le profil du vendeur est tout aussi préoccupant. Il s’agit d’un mineur déjà bien connu des services de police pour une dizaine de faits similaires. Lors de son interpellation, les forces de l’ordre ont retrouvé sur lui un gramme supplémentaire de 3-MMC ainsi que 200 euros en liquide, probablement le fruit de ses ventes.
Les suites judiciaires
Pour le député, les conséquences judiciaires se sont révélées relativement clémentes dans un premier temps. Contrairement à la procédure habituelle, Andy Kerbrat n’a pas été placé en garde à vue. Il a été entendu le lendemain en audition libre. Poursuivi pour usage de stupéfiants, il est convoqué pour la notification d’une ordonnance pénale.
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Le sort du jeune vendeur s’avère plus sévère. Déjà condamné en octobre dernier à quatre mois avec sursis probatoire, il n’a pas échappé cette fois-ci à la détention provisoire. Il attend désormais son audience derrière les barreaux. Cette affaire met en lumière un phénomène préoccupant : la présence grandissante de la 3-MMC, qui séduit de plus en plus d’adeptes dans les soirées parisiennes, touchant désormais toutes les couches de la société.