JO 2024 : le chaudron olympique ne s’allume pas lors du relais de la flamme suite à un problème technique !

JO 2024 : le chaudron olympique ne s’allume pas lors du relais de la flamme suite à un problème technique !

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Lors de l’arrivée de la troisième étape du relais de la flamme olympique à Manosque, un incident technique a empêché l’allumage du chaudron olympique ce samedi 11 mai. Ce contretemps a marqué un premier accroc dans un parcours jusque-là sans faille à travers les Alpes-de-Haute-Provence.

Depuis le début du relais olympique, le grand anneau du chaudron olympique s’illumine chaque soir pour célébrer le passage de la flamme, symbole de l’unité et de la continuité entre les Jeux. Cependant, ce samedi soir, le mécanisme a rencontré un dysfonctionnement qui a empêché l’allumage, malgré les efforts répétés d’Ophélie-Cyrielle Étienne, médaillée olympique en natation. L’incident est survenu devant une foule de spectateurs rassemblés à Manosque, éclipsant brièvement l’esprit festif de l’événement.

Le relais de la flamme, qui a commencé en Grèce et a traversé plusieurs villes françaises avant d’arriver dans les Alpes-de-Haute-Provence, était jusqu’alors un franc succès. Le passage de la flamme, chargé de valeurs olympiques, a suscité un engouement notable, notamment lors des précédentes étapes à Marseille et Toulon où le chaudron avait été allumé sans problème par des figures telles que le footballeur Didier Drogba et l’acteur Charles Berling.

Problèmes techniques et déceptions

L’échec de l’allumage à Manosque a été attribué à un problème technique non précisé, une rare complication dans un relais autrement bien huilé. Les tentatives d’Ophélie-Cyrielle Étienne pour relancer la flamme n’ont fait qu’accentuer la déception des participants et spectateurs. Les organisateurs ont promis une enquête pour identifier les causes exactes de cette panne et assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas.

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Cette étape était particulièrement symbolique, avec la flamme traversant des zones rurales et montagneuses, soulignant l’inclusivité et la portée nationale du relais. Les difficultés techniques rencontrées à Manosque rappellent les défis logistiques inhérents à un événement d’une telle envergure, et les efforts continus nécessaires pour maintenir la tradition olympique en toute circonstance.

Une diversité de porteurs de flamme

Le relais de la flamme de cette année a été marqué par une diversité remarquable de porteurs, illustrant la richesse culturelle et sociale de la France. À Digne-les-Bains, Martin Namias, plus connu sous le nom de drag queen « Miss Martini« , a porté la flamme. En talons hauts et perruque violette, il a déclaré aux caméras vouloir représenter les « valeurs d’unité des Jeux olympiques », ajoutant une note vibrante de diversité et d’inclusion au parcours. Outre les célébrités et athlètes, de nombreux résidents locaux, fonctionnaires, et militants associatifs ont également pris part au relais, chacun apportant sa propre histoire à cette tradition olympique. 

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Leur participation souligne le rôle du sport en tant que catalyseur social et rappelle que les Jeux Olympiques sont, au fond, une célébration du peuple. Malgré les problèmes techniques, le relais de la flamme olympique pour les JO de 2024 continue de capturer l’imagination du public et de célébrer l’esprit des Jeux à travers la France. Avec des étapes restantes jusqu’à l’arrivée finale à Paris le 26 juillet, les organisateurs sont déterminés à surmonter les obstacles pour offrir un spectacle inoubliable qui culminera lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine.

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Adel Farell
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