Une situation jugée 'très dangereuse'" : réaction du Kremlin aux déclarations de Macron sur l'envoi de troupes en Ukraine Une situation jugée 'très dangereuse'" : réaction du Kremlin aux déclarations de Macron sur l'envoi de troupes en Ukraine

Une situation jugée « très dangereuse » : réaction du Kremlin aux déclarations de Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine

Les récentes déclarations du président français Emmanuel Macron sur la guer*e en Ukraine sont « dangereuses » et aggraveront les tensions internationales autour du conflit, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin.

Dans une interview publiée jeudi, Emmanuel Macron a répété un commentaire antérieur selon lequel il n’excluait pas d’envoyer des troupes en Ukraine. Le ministre britannique des affaires étrangères, David Cameron, a quant à lui déclaré lors d’une visite à Kiev le même jour que l’Ukraine pourra utiliser des arm*s britanniques à longue portée pour frapper des cibles à l’intérieur de la Russie.

Une possibilité que certains autres pays de l’OTAN fournissant des arm*s ont rejetée. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié le commentaire de M. Macron de « déclaration très importante et très dangereuse ». Les remarques de M. Macron sur un éventuel engagement direct de la France dans le conflit représentent une « tendance très dangereuse », a-t-il déclaré.

Le Royaume Uni veut que sa voix soit entendue dans le conflit Ukrainien

La déclaration de M. Cameron sur le droit de l’Ukraine à utiliser les arm*s britanniques fournies pour frapper des installations à l’intérieur de la Russie est « une autre déclaration très dangereuse », a déclaré M. Peskov aux journalistes.

« Il s’agit d’une escalade directe des tensions autour du conflit ukrainien, qui peut potentiellement menacer la sécurité européenne, l’ensemble de l’architecture de sécurité européenne », a déclaré M. Peskov.

L’invasion totale de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a considérablement accru les tensions entre le Kremlin et les pays de l’OTAN. Les pays de l’alliance ont fourni une grande partie du matériel milita*re que Kiev utilise pour lutter contre la Russie, ce qui a permis de maintenir la tension. La Russie, quant à elle, a demandé l’aide de la Chine, de l’Iran et de la Corée du Nord, selon les États-Unis. Cet antagonisme s’est accentué à mesure que la Russie a accru la pression exercée sur le champ de bata*lle par des forces ukrainiennes épuisées et qu’elle semble prête à lancer une offensive de grande envergure.

L’Ukraine continue à jeter son dévolu sur l’Europe pour contrer l’offensive Russe

L’Ukraine et ses partenaires occidentaux sont engagés dans une course contre la montre pour déployer la nouvelle aide milita*re, en particulier un nouveau lot de soutien américain, dans les semaines à venir et empêcher la Russie de gagner du terrain.
Pour l’heure, l’enjeu le plus pressant est d’empêcher la Russie de s’emparer de la ville stratégique de Chasiv Yar, située au sommet d’une colline dans l’est du pays.

La prise de cette ville permettrait à la Russie d’attaquer d’autres villes clés dans la région de Donetsk et de frapper d’importantes lignes de ravitaillement ukrainiennes. Chasiv Yar est frappée par l’artill*rie, les drones et les missiles russes. Des bombes planantes ont également été déployées. Il s’agit de bombes d’une demi-tonne munies d’ailes et lancées par des avions depuis l’arrière des lignes russes. Elles démolissent les bâtiments et laissent d’énormes cratères, ce qui déstabilise les défenseurs locaux.