Révélation choc sur votre dessert glacé préféré ! Découvrez l’ingrédient secret que les fabricants de glaces vous font payer au prix fort. Cette astuce bien gardée de l’industrie gonfle vos desserts tout en allégeant votre portefeuille. Préparez-vous à ne plus jamais regarder votre cornet de la même façon !
Résumé:
- L’air est un ingrédient essentiel dans la fabrication des glaces
- La quantité d’air dans les glaces est réglementée
- Certains industriels abusent de l’ajout d’air pour réduire leurs coûts
- Les consommateurs peuvent vérifier le ratio poids/volume
Quand vous dégustez une glace onctueuse, vous ne vous doutez probablement pas que vous savourez aussi… de l’air ! Cet ingrédient invisible est en réalité un composant essentiel de votre dessert préféré. Mais attention, si une certaine quantité est nécessaire pour obtenir la texture parfaite, certains fabricants en abusent pour gonfler leurs profits. Plongeons dans les coulisses de l’industrie glacière pour comprendre pourquoi et comment l’air se retrouve dans nos cornets.
Le rôle de l’air dans la fabrication des glaces
L’incorporation d’air dans les glaces n’est pas un caprice des industriels, mais une étape cruciale du processus de fabrication. Bruno Aïm, président de la Confédération nationale des glaciers de France, explique : « Il faut une certaine quantité d’air pour avoir une bonne glace digeste et agréable en bouche« . Sans cet ajout, votre dessert ressemblerait davantage à un bloc de glace compact qu’à la douceur crémeuse que vous connaissez.
Le processus, appelé « foisonnement », consiste à incorporer des bulles d’air et des cristaux de glace à la préparation de base. Cette opération se déroule lors de la congélation et du malaxage des ingrédients. L’air emprisonné dans la mixture crée une structure aérée qui donne une texture caractéristique.
Cependant, comme pour beaucoup de bonnes choses, la modération est de mise. Bruno Aïm met en garde : « Si une glace d’un litre pèse un kilo, c’est que c’est une mauvaise glace qui va en plus vous donner très soif. » Un équilibre délicat doit donc être trouvé entre onctuosité et densité.
La réglementation de l’industrie des glaces
Face aux tentations que pourraient avoir certains industriels de gonfler excessivement leurs produits, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a établi des règles. Elle impose un poids minimum de 450 grammes d’ingrédients par litre de glace. Cette réglementation vise à garantir un minimum de substance dans votre pot de glace.
Mais pour Bruno Aïm, ce seuil est loin d’être suffisant pour assurer une qualité optimale. Selon lui, une glace de bonne qualité devrait peser « entre 800 et 900 grammes maximum » pour un litre. C’est dans cette fourchette que l’on trouve l’équilibre parfait entre onctuosité et richesse en ingrédients.
Les pratiques des industriels VS les artisans
Malheureusement, tous les fabricants ne visent pas l’excellence. Certaines glaces industrielles se situent plutôt autour de 550 à 600 grammes pour un litre de produit. « Ça signifie qu’il y a trop d’air », déplore Bruno Aïm. Cette pratique, bien que légale, est considérée comme excessive par de nombreux professionnels du secteur.
Prenons des exemples concrets : le bac de glace au chocolat noir d’un litre de la marque Carrefour pèse 500 grammes. Cela signifie que la moitié du produit est composée d’air ! En comparaison, Picard semble plus généreux, puisque son pot de glace au chocolat de 500 ml pèse 320 grammes, soit près de deux tiers d’ingrédients.
Les implications pour les consommateurs
Cette différence de poids a des implications directes pour le consommateur. Plus il y a d’air, moins il y a d’ingrédients. Cela se traduit par une baisse de la qualité gustative du produit. Les glaces trop aérées ont tendance à fondre plus rapidement et à laisser une sensation moins satisfaisante en bouche.
En mode préparation des glaces aux fruits, à basse glycémie.
100ml de lait végétale sans sucre
200ml d’eau
3 cubes de Nutrimeal vanille ou chocolat
On mixe ts
On met dans les moules à glace des fruits frais
On verse la boisson mixer et hop au congélateur.https://t.co/1sKNsX5kRc pic.twitter.com/0wV0Cr5KUN— Ferfer Jocelyne (@Neurotherapeute) May 26, 2022
De plus, cette pratique soulève des questions éthiques et économiques. En incorporant plus d’air, les industriels réduisent leurs coûts de production tout en maintenant les prix de vente. Bruno Aïm souligne : « C’est une des raisons qui explique les différences de prix entre les industriels et les artisans, en plus du fait qu’on ne travaille pas avec les mêmes ingrédients ».
Comment reconnaître les glaces de qualité
Face à ces pratiques, le consommateur n’est pas totalement démuni. Bruno Aïm livre quelques astuces pour repérer celles de qualité :
- Vérifiez le ratio litre/poids du produit. Plus le poids se rapproche du litre, meilleure est la qualité.
- N’hésitez pas à peser vos glaces au rayon fruits et légumes du supermarché pour comparer les différentes marques.
- Chez un glacier artisanal, soyez attentif au poids de vos boules. « Si vous achetez plusieurs boules, et que le poids vous semble trop léger, c’est qu’il y a trop d’air », prévient l’expert.
- Privilégiez les artisanaux qui ont tendance à utiliser moins d’air et des ingrédients de meilleure qualité.
- Lisez attentivement les étiquettes ! Les ingrédients sont listés par ordre décroissant de quantité. Plus l’air (souvent mentionné comme « préparation aérée ») apparaît tôt dans la liste, plus la glace en contient.
En suivant ces conseils, vous pourrez faire des choix plus éclairés et profiter pleinement de vos desserts, en sachant exactement ce que vous achetez.