Emmanuel Macron inaugure le parc éolien de Fécamp lors d’une visite officielle

Emmanuel Macron inaugure le parc éolien de Fécamp lors d’une visite officielle

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Une visite dédiée à l’énergie est prévue pour Emmanuel Marcon mercredi. Le président de la République va inaugurer le Parc éolien en mer de Fécamp.

Le président de la République sera en déplacement en Normandie, sur le thème de l’énergie et de la décarbonation. Mercredi 15 mai, Emmanuel Macron sera en Seine-Maritime pour inaugurer le parc éolien en mer de Fécamp, a indiqué l’Élysée ce vendredi. Le lendemain, soit le jeudi 16, le président se rendra à Flamanville dans la Manche. Et ce, pour l’inauguration du troisième réacteur de la centrale nucléaire.

En effet, l’installation du parc éolien en mer de Fécamp, le premier de Normandie, s’est achevée en mars dernier. Doté de 71 mats, ce parc peut produire 500 mégawatts, soit la consommation de 770.000 personnes. Les travaux de construction auront duré trois ans. Encore, et pour la première fois pour un projet d’éolien en mer, l’ensemble de la chaine de production se trouve en Normandie.

Parc éolien de Fécamp : emplacement stratégique

Il s’agit du 1er parc installé en Normandie et l’un des 4 premiers en France. La zone de ce projet dispose d’atouts propices à l’installation d’un parc éolien en mer. Entre autres un milieu physique adapté, un vent puissant et régulier et une faible profondeur. Aussi une absence de contraintes réglementaires ou sécuritaires majeures, et un secteur à l’écart des routes de navigation commerciale. Pendant plusieurs années, de nombreuses études ont établi une compatibilité de cette implantation avec les activités humaines et les usages de la mer. Cela dans le respect des enjeux environnementaux. La concertation permanente avec les acteurs du territoire et usagers de la mer, dont les pêcheurs professionnels, a permis de valider la pertinence de ce site.

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Pour une assistance technique optimale, la base de maintenance de ce parc éolien permet d’assurer sa sécurité, sa production et sa maintenance du parc, 24h/24 et 7j/7. À terre, les liaisons avec le parc éolien en mer s’effectuent par des navires appelés CTV (Crew transfer vesselsnavires de transport de personnel). Elles embarquent jusqu’à 24 hommes en mer. En revanche, 71 éoliennes produiront en mer l’équivalent de la consommation en électricité de plus de 770 000 personnes en Seine-Maritime. Soit 60 % de la population de la région. Quant à l’ouverture du parc à la navigation, une fois opérationnel, la navigation, y compris la pêche, sera possible selon les modalités arrêtées par le préfet maritime. Pour cela, les éoliennes s’alignent dans le sens du courant marin.

Un parc écologique par excellence

Depuis l’origine du projet, de nombreuses études ont eu lieu au sujet des enjeux environnementaux locaux. Biodiversité animale et végétale, qualité du milieu aquatique, pêche professionnelle, sécurité maritime, tout est pris en considération.

Encore, les responsables sur le projet ont établi des mesures de réduction et d’accompagnement. Celles-ci ont permis d’élaborer un programme de suivi à mettre en œuvre pendant, et même après la construction du parc éolien. L’objectif est de contrôler les impacts du projet sur son environnement.

À propos de l'auteur :

Achraf El Ouad
Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

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