Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.
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