Vacances d’été : louer un van, une alternative économique à Airbnb ?

Vacances d’été : louer un van, une alternative économique à Airbnb ?

Temps de lecture moyen : 4 minutes

Dans un contexte marqué par l’inflation et les récurrentes flambées des prix, les Français semblent réticents vis-à-vis des vacances de cet été. Une alternative peut se présenter : louer un van au lieu d’une chambre Airbnb. 

Faute de moyens, 40% des Français disent « NON » à l’idée de partir en vacances cet été. C’est ce qui ressort d’une récente étude d’« Opinionway » intitulée « Les Français et leurs vacances d’été ». Elle s’est basée sur un échantillon de 1019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont eu lieu du 10 au 11 avril 2024 à travers un questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).

Cela dit, difficile serait quand même de renoncer à ses vacances d’été. Bien que traditionnellement, Airbnb et les hôtels soient les options privilégiées pour les voyageurs, une tendance émergente commence à prendre de l’ampleur. Il s’agit bel et bien de la location de vans aménagés. Cette option peut s’avérer plus attirante du côté financier. Cela outre la liberté et la grande flexibilité qu’elle offre et que les hébergements classiques ne peuvent égaler.

Louer un van : des vacances bon marché ?

Diverses sont les plateformes spécialisées dans la location de vans. Soit on peut y louer ce type de véhicules, soit le client y est mis en relation avec un propriétaire. Ce qu’apportent de plus ces plateformes, c’est la sécurisation des transactions, la prise en charge des démarches administratives et l’assistance en cas d’accid*nt. S’agissant du coût, et vu qu’il s’agit de la haute saison, il faut compter environ 130 à 160 euros la nuit pour un van aménagé. Certes, ces tarifs peuvent considérablement baisser si vous souhaitez opter pour un van non aménagé (pas de douche, ni de lit ou de toilettes).

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Par ailleurs, une fois les clés du van en main, il faudrait penser aux frais de route. Pour ce faire, il est indispensable d’avoir une idée de votre itinéraire afin d’avoir une idée sur ce que vous allez dépenser à la pompe à essence. Puis, pensez aux péages sur votre parcours, qui peuvent représenter un coût non négligeable à travers la France. Enfin, les parkings sont à ne pas oublier. Car oui, dans certains villages ou sites touristiques, les tarifs peuvent s’avérer onéreux. Cela peut frôler les 20 euros la nuit dans certaines régions. Cela dit, plusieurs paramètres sont à prendre en considération avant de partir en vacances en van.

Location de van Vs Airbnb

Nul ne peut nier le succès que réalise Airbnb auprès des Français. Preuve en est l’énorme nombre de réservations enregistré en 2023, et qui a dépassé les 170 000 dans l’Hexagone. En moyenne, une location Airbnb coûte 142 euros la nuit, soit presque 1 000 euros la semaine. Ce montant représente 82% du budget moyen des Français consacré aux vacances d’été. Celui-ci est de 1 217 euros, selon le sondage annuel d’« OpinionWay ». Cela dit, il faudrait soit réduire le nombre de jours en voyage ou bien, comme comptent le faire 40% des Français, renoncer carrément au voyage.

En parallèle, louer un van pour partir en voyage peut s’avérer plus économique. Cependant, il est nécessaire de consentir à des sacrifices. Pour réduire les dépenses à la station-service, il serait préférable de privilégier les trajets courts. Encore, parcourir l’autoroute est susceptible de gonfler le budget. Quant aux parkings, il faudrait dénicher un nightspot. Pour ce faire, vous pouvez utiliser l’application park4night, elle recense les meilleurs endroits où dormir gratuitement. Autre chose, il serait judicieux de louer un van qui correspond à votre budget (marque, taille, motorisation, équipements, etc.)

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À propos de l'auteur :

Achraf El Ouad
Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

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