Coller des strass sur les dents : la nouvelle tendance chez les adolescents

Coller des strass sur les dents : la nouvelle tendance chez les adolescents

Temps de lecture moyen : 4 minutes

Influencés par des stars de la musique, notamment du rap, les jeunes de nos jours sont de plus en plus nombreux à coller des strass sur leurs dents. Qu’en est-il de cette nouvelle tendance ?

Les tendances de la mode et de la beauté ne cessent d’évoluer à travers les années. Coller des strass sur les dents en fait partie. Cette nouvelle lubie gagne en popularité parmi les adolescents ces dernières années. Surprenante pour certains, elle est devenue un moyen unique pour les jeunes de s’exprimer et de se démarquer. En effet, l’utilisation de strass ne date pas d’hier. Depuis des siècles, les tribus amérindiennes et les populations africaines recouraient à ces petites pierres brillantes pour embellir les ongles, les cheveux et même le visage. À l’instar des autres formes d’ornementation corporelle, les strass constituent un reflet d’une identité culturelle, sociale ou encore religieuse.

Pratiquement, l’application de strass sur les dents est simple. Il s’agit de petites pierres brillantes qui sont collées sur la surface des dents à l’aide d’une colle dentaire spéciale. Cette colle est conçue pour être sûre pour une utilisation sur les dents et se détache facilement sans endommager l’émail dentaire. Encore, les adolescents peuvent choisir parmi une variété de formes, de tailles et de couleurs de strass pour créer l’effet désiré. Cependant, le recours à ce type d’ornementation n’est pas sans risques. Les dentistes avertissent des dommages dentaires, tels qu’une décoloration de l’émail. Cela peut même aller jusqu’à affecter la capacité de mâcher et de parler correctement.

Strass sur les dents : une influence des célébrités

Si cette tendance de coller des strass dentaires émerge dans la culture populaire, c’est en grande partie dû à l’influence des célébrités. De nombreuses stars de la musique, du cinéma et de la mode ont été vues avec leurs sourires brillants. Chez les stars, cette pratique a connu son pic dans les années 80 et 90, et ce avant de réapparaître ces dernières années. Johnny Depp, Madonna, Beyoncé, Rihanna, entre autres, ont tous opté pour les « tooth gems ».

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Quant aux rappeurs, c’est le niveau supérieur des strass sur les dents. La mode des « grillz » s’est développée rapidement au sein du milieu du Hip Hop et les montants sont titanesques. À titre d’exemple, le couple du Hip Hop Kelis et Nas ont commandé des grillz custom assortis d’argent, de diamants et d’or rose et blanc 24 carats. Ce pack coûte environ 36 000 dollars par pièce. Quant à lui, Lil Wayne a des diamants sur ses dents. Ces strass dentaires valent 150 000 dollars.

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Dolly Cohen : la vedette des grillz en France

Basée à Paris, Dolly Cohen a travaillé comme prothésiste dentaire avant de se tourner vers les grillz en 2005. Ses strass de dents sont fabriqués à la main pour s’adapter aux dents et à la mâchoire de celui qui les porte. Généralement, ses strass contiennent de l’or jaune ou blanc, 18 carats. Son laboratoire se situe au 7e arrondissement de Paris.

En effet, cette créatrice parisienne de 38 ans a bouleversé le monde de l’ornementation dentaire. Parmi ses clients on peut trouver ASAP Rocky, Rihanna, Cara Delevingne ou encore Drake. En 2015, elle a collaboré avec le styliste italien Riccardo Tisci pour créer des embouts rappelant le masque porté par Dr. Hannibal Lecter dans « Le Silence des agneaux ».

@laruee.bijoux

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♬ son original – La Ruée

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À propos de l'auteur :

Achraf El Ouad
Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

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