JO Paris 2024 : Renaud Muselier revient sur la polémique autour du rappeur Jul

JO Paris 2024 : Renaud Muselier revient sur la polémique autour du rappeur Jul

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« Ce n’est pas sa place », c’est ainsi que Renaud Muselier a commenté le choix du rappeur Jul pour allumer le chaudron olympique à Marseille.

Le nageur Florent Manaudou à la sortie du Belem, puis l’athlète Nantenin Keita. Le tour était venu mercredi 8 mai pour un autre relayeur. Sur le Vieux-Port, quelque 150 000 personnes étaient présentes et les téléspectateurs se comptent par millions. Tous attendaient impatiemment de savoir qui allumera le premier chaudron olympique sur le sol français. Pour la majorité, on s’attendait à lui, on espérait même que ce serait Zidane.

La silhouette de l’invité surprise avance, torche en main et casquette à l’envers. À la surprise de tout le monde, ce n’est pas le footballeur souhaité, non plus un sportif. Il s’agissait du rappeur français Jul. Certes, sur les quais, un bonheur général fut senti. Car oui, pour la nouvelle génération, surtout dans la région marseillaise, Jul est un chanteur fortement apprécié, un symbole pour la jeunesse, voire une idole pour certains.

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Renaud Muselier : cette histoire a « un peu gâché la fête »

Le président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, s’est prononcé sur le choix de Jul pour allumer le chaudron olympique. Invité sur France Info, il a estimé que « c’est un exceptionnel chanteur mais ce n’est pas sa place ». Le président de la région Paca a également réagi face à la polémique suscitée par ce choix.

« Je pense que ça a un peu gâché la fête, cette histoire », a-t-il souligné. Et de poursuivre :« Il rend hommage à la zone, il ne rend pas hommage aux Jeux olympiques, il ne rend pas hommage à la France ».

Quant à l’absence de la star marseillaise Zinédine Zidane, Renaud Muselier l’a relativement défendue. Il a expliqué la non présence de l’ex champion du Monde avec les Bleus en 1998 par « une histoire de multiples ratés avec Zinédine Zidane ». Pour lui, Zidane

« n’a pas joué chez nous, il n’a pas entraîné chez nous, il vient de chez nous, on l’aime, mais il n’est pas là », a-t-il précisé.

D’ailleurs, au moment de l’allumage du chaudron olympique, Zizou, fort probablement, se préparait pour suivre le choc de la LDC entre Real Madrid et Bayern Munich.

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Vague d’indignation sur les réseaux sociaux

En effet, Renaud Muselier n’était pas le seul à déprécier la présence de Jul pour allumer le chaudron olympique. Sur les réseaux sociaux, la déception est double. Si d’un côté, les internautes espéraient voir le ballon d’or 1998 ce mercredi, de l’autre côté, ils estiment que confier cette tâche au rappeur est une « honte ».

« J’ai une honte infinie pour mon pays. (…) l’autre analphabète qui risque de chanter. En ce jour de 8 mai, (…) nos morts doivent pleurer notre France » ; « C’est donc Jul, un rappeur, qui a allumé la flamme des sportifs (…) La France vient de se taper la première honte mondiale », a-t-on pu lire sur le réseau social X.

À propos de l'auteur :

Achraf El Ouad
Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

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