Courses : il vous sera toujours possible de les faire avec vos titres restaurants

Courses : il vous sera toujours possible de les faire avec vos titres restaurants

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L’intérêt pour les titres restaurant ne cesse de croître parmi les utilisateurs français, comme en témoigne un récent sondage selon lequel 96 % d’entre eux souhaitent pouvoir continuer à les utiliser en magasin pour leurs achats alimentaires.

Cette tendance souligne l’attachement profond des salariés à cet avantage, malgré les discussions en cours avec le ministère de l’Économie pour définir les conditions exactes de cette utilisation élargie.

Ce contexte prépare le terrain pour la présentation imminente d’un « nouveau » titre restaurant par Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des entreprises, du tourisme et de la consommation. Cette proposition, qui sera soumise au vote dans le cadre d’une loi avant l’automne, cherche à concilier les attentes des travailleurs avec les contraintes et les opportunités du marché actuel.

Attachement des employés confirmé

Une enquête récente met en lumière l’importance pour les employés de pouvoir utiliser ces tickets pour leurs courses, avec un soutien massif de 96 % des personnes interrogées. Il est également possible que cela soit un élément crucial à prendre en compte pour les entreprises qui souhaitent améliorer leur politique d’avantages sociaux et attirer et fidéliser les talents.

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Cette mesure, initialement votée en août 2022 et prolongée jusqu’à fin 2023 pour soutenir le pouvoir d’achat des Français, semble donc avoir conquis les salariés.

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Un détail sur les habitudes de déjeuner

« Ce chiffre est très parlant« , admet Patrick Bouderbala, président de la commission nationale des titres restaurant (CNTR), qui était à l’origine contre l’élargissement des produits éligibles.

« Il sera difficile de faire marche arrière. » Une autre donnée confirme cet attachement : « Six salariés sur dix préparent leur repas à la maison pour le déjeuner au travail », explique Thomas Genty de l’institut « ViaVoice » qui a mené l’enquête.

Les propositions de la CNTR

Cette étude permet d’esquisser les contours de la future loi souhaitée par Olivia Grégoire. Il suggère ainsi la mise en place d’un double plafond d’utilisation des titres restaurant.

« Puisque nous ne pouvons pas revenir sur cet élargissement, il est nécessaire de le canaliser », plaide Patrick Bouderbala.

Il existe deux limites à un double plafond d’utilisation des titres restaurant : une limite maximale sur le montant total qu’une personne ou une entreprise peut dépenser en titres restaurant sur une période donnée, et une autre limite maximale sur le montant qu’une personne ou une entreprise peut dépenser en une seule transaction ou sur un produit particulier.

Débat sur les commissions et les titres non utilisés

Malgré l’acceptation de la dématérialisation par 86 % des utilisateurs, les dons de titres restaurants restent stables. Toutefois, la CNTR propose d’orienter une partie des titres non utilisés vers des associations alimentaires, notamment ceux en format papier qui représentent une part importante des titres non dépensés.

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L’objectif de cette initiative est de trouver une solution aux titres de restaurant inutilisés en les transférant vers des organisations caritatives qui pourront les utiliser pour aider les personnes dans le besoin, en particulier en matière d’alimentation.

Réunion finale prévue

Si des discussions sont en cours pour trouver un équilibre entre les différents acteurs, notamment sur les commissions prélevées par les émetteurs, certains soulignent la nécessité que la réforme proposée reste avant tout bénéfique pour le pouvoir d’achat des salariés.

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Une réunion finale est prévue le 18 avril entre la ministre et l’ensemble des parties prenantes pour finaliser ces discussions.

À propos de l'auteur :

Khaoula Belkacemi
Khaoula Belkacemi

Dotée d'une curiosité sans fin, je consacre mon temps à explorer tout ce qui m'entoure comme l’actualité, les conseils pratiques principalement sur Gossip Room les domaines du lifestyle, l'actualité people, le budget et la cuisine. Titulaire d'un BTS en Communication, j'ai choisi de me lancer en freelance comme rédactrice web pour vivre pleinement de ma passion et vous en faire profiter également. Un jour, je peux m'intéresser aux dernières découvertes spatiales, le lendemain aux techniques de jardinage urbain. Rien n'est hors de portée de ma curiosité: de la vie secrète des abeilles aux coulisses de la mode. Mon truc, c'est de prendre tout un tas d’infos sympa et de les transformer en articles que tout le monde peut comprendre et apprécier.

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