McDonald’s : des gourdes distribuées par l’enseigne rappelées dans toute la France pour présence de produits chimiques dangereux

McDonald’s : des gourdes distribuées par l’enseigne rappelées dans toute la France pour présence de produits chimiques dangereux

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Distribuées par plus d’une vingtaine de restaurants McDonald’s dans un rayon de 30 km autour de Lens, des gourdes en aluminium « Fiers d’être Lensois » font l’objet d’un rappel. La raison : des traces de bisphénol.

Une info selon laquelle des gourdes en aluminium distribuées dans des restaurants McDonald’s seraient « non conformes » et potentiellement « dangereuses » a largement circulé sur X (ex-Twitter). De couleurs jaune, rouge ou noire, ces gourdes « Fiers d’être Lensois » avec les logos du « Racing Club de Lens » et de « McDonald’s » font l’objet d’un rappel dans les Hauts-de-France.

Selon la plateforme Rappel Conso, le revêtement intérieur de la gourde en résine phénoxy produit à partir de bisphénol A rend le produit « non conforme et dangereux ». On y rappelle également que « les bisphénols sont considérés comme des perturbateurs endocriniens (substances altérant les fonctions du système endocrinien et induisant des effets néfastes sur la santé) ».

Gourdes de Lens : qui en est responsable ?

Conçues et fabriquées pour des raisons promotionnelles, ces gourdes « Fiers d’être Lensois » sont le fruit d’un partenariat entre le club de Lens et McDo. Leur commercialisation avait commencé le 1er février moyennant 3 euros, avec des menus Maxi Best Of. Ce qui est étonnant, c’est que ces gourdes, fabriquées en Chine, avaient reçu un certificat de conformité. Ce n’est que lors d’un contrôle postérieur de la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), que des traces de bisphénol A se sont fait voir.

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Du côté de McDonald’s, on déplore la situation. La multinationale de la restauration rapide indique que ses équipes locales « se sont approvisionnées auprès du RC Lens et Émotion Foot dans le cadre d’un partenariat initié il y a plusieurs années ». Son service presse souligne que « conformément aux pratiques en vigueur, un rappel produit est initié et les consommateurs sont informés spécifiquement dans les restaurants participants ». On ajoute que « les deux partenaires étudient toutes les suites à donner à cette situation inacceptable (…) La sécurité des clients constitue une priorité absolue ».

Insatisfaits… Donc remboursés !

Avant d’être au courant de leurs effets néfastes sur la santé, ces gourdes du RC Lens étaient un franc succès commercial auprès des supporters depuis le 1er février. Preuve en est la rupture de stock qu’ont connue plusieurs restaurants. Les dernières alertes ont tout changé et on a retiré ces gourdes de la vente le 10 avril. Tous les lots doivent retourner en magasin afin de les détruire. En effet, le site gouvernemental précise que « les clients ayant acheté ces produits sont invités à ramener leurs gourdes en restaurant contre remboursement ».

Par ailleurs, il convient de rappeler que plusieurs incidents pareils ont eu lieu récemment en France. Le mois dernier, ce sont des peluches aux couleurs de différents clubs de l’Hexagone qui ont fait l’objet de rappels : le doudou Vik du SM Caen, le doudou Sally du Havre AC, le porte-clés mascotte Billy de l’US Créteil et la peluche de la mascotte des Gothiques d’Amiens. Quant à la procédure de rappel des gourdes du RC Lens, elle prendra fin mardi 31 décembre 2024.

À propos de l'auteur :

Achraf El Ouad
Achraf El Ouad

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

Linguiste de formation, écrivain par vocation et journaliste… par hasard. Après avoir décroché mon master en traduction, je me suis lancé dans ma quête d’emploi. Comme activités rentables, il n’y avait que des cours de français à domicile, télévente dans des centres d’appel, entre autres. En parallèle, je me régalais sur ma page Facebook à exprimer mon opinion sur des sujets d’actualité. En 2021, j’ai rejoint L’Opinion, journal francophone de renom au Maroc, en tant que journaliste et, quelques mois plus tard, correcteur. Contrairement aux discours presque partout chantés, notamment lors des entretiens d’embauche ou sur les lignes désespérées des lettres de ''motivation'', sur les rêves d’enfance et la passion que l’on éprouve pour ce métier, le journalisme ne m’a jamais impressionné ainsi. C’était, avant tout, une tribune à travers laquelle je pensais, autrefois allochtone vis-à-vis du territoire et de la langue des supports médiatiques, pouvoir laisser danser ma plume sur la blancheur des feuilles.

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