Aya Nakamura aux Jeux Olympiques : les héritières d’Édith Piaf s’expriment

L’organisation des JO 2024 à Paris est en pleine effervescence, et une rumeur enflamme la toile : Aya Nakamura pourrait « diriger » la cérémonie d’ouverture. Selon L’Express, la chanteuse aurait été reçue à l’Élysée par Emmanuel Macron, qui lui aurait suggéré de revisiter le répertoire d’Édith Piaf pour l’occasion.

L’annonce, non encore officialisée, de la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO 2024 a déclenché une vague d’enthousiasme de réactions sur les réseaux sociaux. Ses fans, admiratifs de son talent et de sa renommée internationale, la considèrent comme une ambassadrice idéale pour honorer la mémoire d’Édith Piaf.

Cependant, cette sélection potentielle suscite également de vives critiques. Certains contestent la légitimité d’Aya Nakamura à interpréter les chansons d’Édith Piaf, jugeant son style musical trop éloigné de celui de la « Môme ». Cette controverse promet d’alimenter les discussions jusqu’à la cérémonie du 26 juillet 2024.

Des réactions controversées

La décision d’utiliser les chansons d’Édith Piaf pour les Jeux olympiques de Paris 2024 a provoqué des réactions contrastées. Le groupe « Les Natifs » a notamment critiqué ce choix présidentiel, déployant une banderole controversée sur le site de la Philharmonie de Paris. Cette action a conduit à une plainte de SOS Rac*sme pour propos discriminatoires envers Aya Nakamura, artiste pressentie pour interpréter Piaf.

Malgré ces tensions, les préparatifs des JO 2024 avancent. Les ayants-droit d’Édith Piaf ont été contactés pour l’utilisation de ses chansons. La cérémonie d’ouverture promet d’être un moment fort, mêlant l’héritage de la « Môme » à la modernité et à l’esprit olympique.

La montée en puissance d’Aya Nakamura

Aya Nakamura a fait une entrée fracassante sur la scène musicale en 2018 avec son single « Djadja », devenu un véritable phénomène mondial. Originaire d’Aulnay-sous-Bois, près de Paris, elle a su conquérir des figures emblématiques telles que Madonna et Rihanna avec son tube.

Il s’est classé en tête des ventes aux Pays-Bas à sa sortie. Il est intéressant de noter qu’en 1961, « Non, je ne regrette rien » d’Édith Piaf occupait également la première place des charts néerlandais, marquant ainsi une similarité avec le parcours de la jeune chanteuse.

Des points de vue contrastés

Malgré les débats autour de la légitimité d’Aya Nakamura à rendre hommage à Édith Piaf, les héritières de cette dernière se sont montrées enthousiastes. Catherine Glavas a exprimé sa satisfaction en affirmant :

D’après ce que l’on me dit, c’est Aya Nakamura qui chantera et c’est le président qui l’a choisie. C’est certainement qu’elle a du talent. Elle a aussi beaucoup de succès dans le monde. Mais je ne la connais pas.

Sa sœur Christie Laume, âgée de 82 ans, a également pris la parole pour souligner ses origines et soutenir cette collaboration :

Elle est charmante. Elle a une voix envoûtante et un style bien à elle. Édith appréciait les femmes au caractère affirmé et était très ouverte à l’international. Je suis très ouverte moi-même, issue d’une famille grecque, élevée en France, et devenue franco-américaine aujourd’hui. Je pense que c’est une idée intéressante de la part du président français de mettre en avant cette diversité.