Flamme olympique : pourquoi Emmanuel Macron ne doit pas la porter ? Flamme olympique : pourquoi Emmanuel Macron ne doit pas la porter ?

Flamme olympique : pourquoi Emmanuel Macron ne doit pas la porter ?

Quelques heures seulement nous séparent de l’arrivée tant attendue de la flamme olympique sur le sol français. Le président de la République, Emmanuel Macron, sera présent à Marseille le 8 mai certes. Mais ne porterait pas la flamme.

D’un point de vue réglementaire, le Comité international olympique (CIO) interdit aux personnalités politiques en activité de porter la flamme olympique. Emmanuel Macron, chef de l’État, n’échappera pas donc à la règle. Certes, il sera présent lors de l’arrivée de la flamme olympique en France, plus précisément à Marseille. Toutefois, il ne fera pas partie de ses porteurs. Invité sur le plateau de BFMTV, Emmanuel Macron avait expliqué :

« Je serai comme vous tous, c’est-à-dire un spectateur émerveillé de ces 450 villes étapes, de ce 8 au 26 juillet où la flamme va voyager partout à travers la France ».

Dans sa charte olympique, le CIO rappelle que les JO ne sont pas des tribunes aux idées politiques et religieuses.

« Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », peut-on lire. S’agissant des personnalités ne pouvant y intervenir, on poursuit : « Pendant toute la durée des Jeux olympiques, y compris toutes les cérémonies, aucun discours de quelque nature qu’il soit ne pourra être prononcé par un représentant d’un gouvernement ou d’une autre autorité publique ni par un autre politicien, dans un lieu placé sous la responsabilité du COJO ».

Emmanuel Macron : Ni son « rôle » ni sa « place »

Le chef de l’État ne ferait pas partie des relayeurs de la flamme olympique. Dans le cadre de l’émission spéciale sur RMC et BFMTV, Emmanuel Macron a assuré, à l’occasion de la visite du chantier du Grand Palais qui accueillera les épreuves d’escrime et de taekwondo, qu’il n’est « pas prévu au programme » qu’il porte la flamme olympique. Toutefois, il a semé le doute en ajoutant : « On verra si quelqu’un m’invite à la porter ».

Et de poursuivre :

« Je pense que ce n’est pas forcément ma place et mon rôle. Je veux laisser ça aux gens qui ont été sélectionnés, à nos compatriotes, à nos sportifs, aux Françaises et aux Français qui seront là ».

Interrogé sur la présence de Zinédine Zidane, en tant qu’invité spécial et porteur de flamme dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron n’a encore une fois rien dévoilé. Il s’est contenté de lancer : « Ce n’est pas moi qui décide cela ».

11 000 relayeurs déjà connus

Emmanuel Macron avait souligné qu’on verrait si quelqu’un allait l’inviter à porter la flamme. En effet, cela ne sera pas possible selon les règlements.  Les relayeurs de la flamme, au nombre de 11 000, sont déjà choisis selon des critères bien précis. À l’exception du dernier relayeur dont l’identité demeure inconnue.

Par ailleurs, « le porteur de la flamme s’engage à ne pas céder à un tiers, à titre gratuit ou onéreux, l’un des droits qu’il tient du fait de sa qualité de porteur de la flamme », lit-on sur le site de Paris 2024. Outre cela, « Aucune participation ne pourra être admise si elle n’a pas été expressément autorisée/validée par Paris 2024 », poursuit-on.