Le prix du cacao a atteint un nouveau record, dépassant les 10 000 dollars la tonne à New York. Cette flambée, due à des conditions météorologiques défavorables et à une maladie affectant les cacaoyers, aura des répercussions sur le prix de vos chocolats de Pâques.
Le 26 mars dernier, le marché new-yorkais a enregistré une escalade historique, avec un cacao coté au-dessus des 10 000 dollars la tonne. Les experts attribuent cette envolée à des conditions climatiques, particulièrement défavorables, notamment le phénomène « El Niño« , induisant des températures élevées dans des régions productrices de cacao comme le Ghana et la Côte d’Ivoire. Parallèlement, l’apparition d’une maladie dévastatrice, le « swollen shoot« , a décimé les plantations, contribuant à la pénurie.
En conséquence, le prix de la tonne de cacao a grimpé à plus de 6 200 euros en début d’année 2024. Cette hausse se répercute directement sur les prix des produits chocolatés en magasin. Déjà à l’approche d’Halloween, une étude de la plateforme « eToro » a révélé une augmentation moyenne de 12% du prix des friandises chocolatées en France par rapport à l’année précédente.
Les prévisions pour Pâques 2024 : faut-il s’attendre à une flambée des prix du chocolat ?
Pâques approche à grands pas, mais cette année, la fête pourrait être un peu moins sucrée pour les gourmands. En effet, le prix du chocolat est en pleine augmentation, et les fabricants ne cachent pas qu’il faudra s’attendre à payer plus cher pour les douceurs de Pâques. C’est le cas du géant suisse « Lindt & Sprüngli » qui a déjà annoncé une hausse de 5% de ses tarifs pour l’année 2024, après une augmentation de plus de 10% en 2023.
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De son côté, Ferrero (Kinder, Rocher) se veut plus prudent, évoquant une anticipation des achats de matières premières pour limiter les hausses de prix. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En un an, entre février 2022 et février 2023, le prix des confiseries chocolatées a augmenté de 4% en France. Les boîtes de chocolats (+8,7%) et les rochers et bouchées (+10,4%) sont les plus durement touchés.
Les petits Œufs : une hausse de 10 à 20% en vue !
Antoine Fraysse-Soulier, expert chez eToro, confirme la tendance alarmante :
« Les prix du cacao ont connu une hausse significative au cours des deux dernières années. Cette augmentation est due à plusieurs facteurs, dont la sécheresse et les maladies qui ont affecté les récoltes en Afrique de l’Ouest, principal producteur de cacao.
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Pour les consommateurs, cette montée des prix se traduira directement dans leurs caddies. Gilles Rouvière, secrétaire général du Syndicat du chocolat, prévient :
« Il est prévu qu’une poule en chocolat coûtera en moyenne une dizaine de centimes d’euro de plus. Quant aux petits œufs, leur prix devrait grimper de 10 à 20% par rapport à l’année dernière ».
Une nouvelle qui ne manquera pas de faire grincer des dents des amateurs de chocolat, à quelques semaines des fêtes de Pâques. Reste à savoir si les fabricants de chocolat rognent sur leurs marges pour limiter l’impact sur le porte-monnaie des consommateurs.
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