Dans une cérémonie riche en tradition et en symbolisme à Athènes, la flamme olympique a été solennellement remise aux organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ce passage marque le début de son voyage significatif, un périple qui s’achèvera avec l’ouverture des jeux en juillet, symbolisant ainsi l’unité et l’esprit sportif mondial.
Ce vendredi 26 avril, sous un ciel clément à Athènes, une étape cruciale des préparatifs des Jeux Olympiques de 2024 a été franchie. La flamme olympique, symbole de paix et d’unité, a été officiellement remise à Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024. Dans une mise en scène chargée d’histoire, la torche a ainsi quitté son berceau grec pour entamer son voyage vers la France.
Le samedi suivant, la flamme, à porter par Sylvie Telllier après l’accusation de Baptiste Moirot, a embarqué à bord du trois-mâts historique « Belem ». Ce voilier traditionnel l’a transportée vers Marseille, où son arrivée est prévue le 8 mai. Ce début de parcours maritime n’est que la première étape d’un relais qui la verra traverser 450 villes françaises, y compris les régions d’Outre-mer, témoignant de l’engagement de la France à célébrer cet événement sportif mondial.
Un Relais symbolique et historique
Avant de quitter la Grèce, la flamme a été l’objet d’une cérémonie le 16 avril à Olympie, suivie d’un relais de dix jours à travers le pays. Parmi les derniers relayeurs, des figures du sport français telles que Gabriella Papadakis, championne de danse sur glace aux Jeux d’hiver de Pékin 2022, et Béatrice Hess, ancienne nageuse paralympique, ont été mises à l’honneur. Ces choix reflètent non seulement l’excellence sportive, mais aussi l’engagement inclusif de ces jeux.
Ioannis Fountoulis, capitaine de l’équipe grecque de water-polo, a eu l’honneur d’être le dernier à porter la flamme en Grèce. Avec une passion évidente, il a enflammé la vasque olympique, un geste symbolisant le transfert de la lumière olympique d’une nation à l’autre, en présence de nombreux dignitaires et d’une foule enthousiaste. Ce moment fort, chargé d’émotion et de symbolisme, a souligné l’importance de la flamme comme lien entre les peuples et les cultures à travers les jeux.
🔥The Olympic flame leaves the Panathenaic Stadium in Athens and will soon be in France.
⚓ On Saturday, it boards the French ship Belem, bound for Marseille.#OlympicTorchRelay | #Paris2024 | @Paris2024 pic.twitter.com/AcLAdt8d4K
— The Olympic Games (@Olympics) April 26, 2024
Vers un événement culturel et sportif global
Le trois-mâts Belem, porteur de la flamme, est aussi le vecteur d’une initiative culturelle unique. À son bord, des grands crus de Bordeaux ont été chargés pour voyager avec la flamme. Cette opération exceptionnelle prévoit la vente aux enchères de ces vins pour financer la fondation Belem, illustrant ainsi la fusion entre patrimoine culturel et esprit olympique.
L’arrivée de la flamme à Marseille sera marquée par un autre moment fort : Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012, sera le premier à la porter sur le sol français. Ce geste lancera officiellement le relais national qui, au cours des semaines suivantes, engagera des centaines de porteurs à travers un itinéraire qui célèbrera la diversité et la richesse de la France jusqu’à la cérémonie d’ouverture à Paris, le 26 juillet.
