Jeux Olympiques 2024 : Tour d’horizon de la 33e édition Jeux Olympiques 2024 : Tour d’horizon de la 33e édition

JO de 2024 : Paris a-t-elle du mal à honorer ses engagements ?

Infrastructures neuves, transport gratuit, jeux pour tous, entre autres. Il y a 7 ans, le projet parisien concernant l’organisation des JO s’est montré très ambitieux. Aujourd’hui, à trois mois de la cérémonie d’ouverture, ces promesses, loin d’être réalistes, ne seront pas tenues.

En 2017, Paris a été élue par le Comité international olympique (CIO) pour abriter la 33e édition des Jeux Olympiques, et ce après avoir devancé les quatre autres villes qui ont fait officiellement acte de candidature, à savoir Budapest, Hambourg, Los Angeles et Rome.

Depuis, le projet parisien a connu une multitude de retouches. Les ambitions sont, petit à petit, revues à la baisse.

Des JO pour tous… Pas vraiment !

Bien que les organisateurs estiment « abordable » le prix des billets, celui-ci s’avère être trop cher et pas à la portée de tous. Avec des tarifs allant de 90 à 2 700 euros, cette édition des Jeux Olympiques s’est largement éloignée de son caractère « populaire » tant chanté au moment de la candidature.

Outre cela, cet événement multi sportif ne tient pas ses promesses en matière de nombre de spectateurs. La première annonce faite à ce sujet disait que la cérémonie d’ouverture accueillerait 600.000 personnes dont 500.000 y assisteraient gratuitement sur les quais hauts. Toutefois, et pour des raisons sécuritaires, plus de la moitié des places non payantes ont été éliminées.

Autofinancement, le rêve inachevé

« Les Jeux financent les Jeux », c’est le slogan qu’avait choisi le dossier français dans son volet financier pour abriter les JO. La réalité dit autrement puisque plus de 2 milliards d’euros ont été investis par l’Etat dans des infrastructures destinées à l’événement en question.

Pour l’instant, la facture totale n’est pas encore connue, mais le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a récemment indiqué que les investissements publics pourraient atteindre entre 3 et 5 milliards d’euros.

Qu’en est-il du transport « gratuit » ?

La gratuité du transport faisait partie des points forts du dossier parisien pour organiser l’Olympiade. Toute personne qui détient un billet le jour de la compétition devrait avoir accès aux transports publics sans avoir à mettre la main dans la poche.

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Cependant, une révision budgétaire a été réalisée en 2022, on y a renoncé à la gratuité des transports en commun. Encore pire, les tarifs pourraient même être plus élevés que d’habitude pendant les Jeux.

Nager dans la Seine : toujours incertain

Les épreuves de nage en eau libre sont prévues dans la Seine. Cela dit, aucune des analyses réalisées en 2023 sur la qualité de l’eau du fleuve n’a atteint un niveau de qualité suffisant au regard des directives européennes.

Ces épreuves seront-elles décalées, peut-être déménagées ? De toute façon, pas de plan B pour le moment. Wait and see !